Champions du monde en titre, Nyck de Vries et Mercedes ont débuté leur saison 2022 de Formula E par un succès, tout comme Edoardo Mortara (Venturi). Dans les points lors des deux courses, Jean-Éric Vergne a porté DS Techeetah sous les projecteurs de Diriyah (Arabie Saoudite).
Course 1 : Nyck de Vries déjà chaud, Mercedes s’offre le doublé
Pour l’inauguration du nouveau format de qualification, Stoffel Vandoorne décroche la première pole position de cette saison 8, après avoir battu Jake Dennis lors du duel final. Leader du début de course, le Belge se loupe au moment d’activer son deuxième attack mode et se fait doubler par son coéquipier Nyck de Vries, vainqueur de la manche inaugurale comme en 2021. Dominateurs, les pilotes Mercedes signent un doublé écrasant : le troisième termine à plus de huit secondes.
Course 2 : Mortara réplique !
Battu de seulement cinq millièmes par Nyck de Vries en qualifications, Edoardo Mortara a pris sa revanche en course. Le vice-champion du monde en titre a remporté la deuxième manche de l’Eprix de Diriyah au terme d’une bataille impliquant six pilotes : Robin Frijns, Lucas di Grassi, André Lotterer, Jake Dennis et Jean-Éric Vergne. En tête lors des premières minutes d’épreuve, de Vries a dégringolé dans le classement au fil des tours pour finir tout juste dans les points (10e).
Les tops : Dennis bien placé, débuts réussis pour di Grassi chez Venturi
Troisième du championnat lors de la saison 7, le Britannique continue sur sa lancée. Dans le top 5 lors des deux courses (3e et 5e), le pilote Andretti sera de nouveau un candidat potentiel au titre, tout comme Lucas di Grassi. Désormais chez Venturi, le Brésilien n’a pas tardé à prendre ses marques en décrochant un podium dès sa deuxième épreuve avec l’équipe monégasque.
La déception : Nissan loin du compte
Avec le champion de la saison 2 Sébastien Buemi et sa recrue Maximilian Günther, Nissan espérait bien débuter son championnat. Hélas, la performance d’ensemble de l’équipe a été décevante à Diriyah. En manque de rythme avec leur monoplace, les deux pilotes sont repartis des deux courses avec un zéro pointé (12e et 17e, 14e et 15e).
Dans le clan tricolore : Un premier week-end solide pour Jean-Éric Vergne
L’unique double champion de la discipline a réalisé un premier EPrix correct. Auteur d’une bonne remontée dans la première course (12e à 8e), le Français a grappillé deux positions le lendemain, avec un rythme similaire au groupe de tête. Alors que son coéquipier Antonio Felix da Costa a joué de malchance, Jean-Éric Vergne a rapporté 12 points à son équipe DS Techeetah.
Les rookies : Premiers pas encourageants pour Oliver Askew
Parmi les trois débutants engagés, Oliver Askew est celui qui a été le plus en vue sur ce premier Eprix de la saison. Le pilote Andretti est parvenu à entrer dans les points dès sa première course en se classant neuvième. Du côté d’Antonio Giovinazzi et de Dan Ticktum, ce week-end a servi d’apprentissage. En fond de classement, les deux hommes ont eu le mérite de voir l’arrivée des deux épreuves, devant le coéquipier pour Ticktum lors de course 1.
La polémique : Des pilotes frôlent un engin de levage
La fin de la deuxième course de l’EPrix a failli tourner au drame. Suite à l’accident d’Alexander Sims, la voiture de sécurité est déployée afin d’enlever la monoplace du Britannique. Un tractopelle intervient alors sur la piste pour enlever la Mahindra alors que des monoplaces passent à seulement quelques centimètres de l’engin. Si la scène se passe à vitesse réduite, elle aurait pu mal se terminer. De quoi provoquer la colère de Jean-Éric Vergne, qui s’en est pris ouvertement à la direction de course pour la mauvaise gestion de cet incident.
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Le prochain EPrix :
Le 12 février à Mexico
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